Noa
Nom : Noa
Âge : jeune femme
Taille : petite
Voix : cassée, car parle peu
Caractère : discrète, écoute beaucoup, parle presque pas
Particularité : épéiste exceptionnelle
Liens : Riki qui lui a appris l’escrime, les membres du Pourfendeur
Métier : fermière avant la guerre de Gatte, soldate pendant et matelote sur le Pourfendeur après.
Biographie : Noa est une jeune femme discrète qui rêve de partir à l’aventure. Pour cela, elle devient un des membres de l’équipage du Pourfendeur après la guerre de Gatte et Vinon.
Son regard vert en déstabilise plus d’un, et son charisme, dont elle n’a nullement conscience, a même réussi à impressionner la reine Adélaïde.
Enfant, elle a été envoyée pour travailler dans une ferme par ses parents qui n’avaient pas assez d’argent pour subvenir à ses besoins. Là-bas, elle y a vécu une vie paisible qui l’ennuyait. Lorsque Vinon a déclaré la guerre à Gatte, la jeune femme s’est engagée en tant que soldate et a été envoyée au front. Ce fut là qu’elle fit la connaissance de Riki, un vieux soldat qui lui a appris le maniement de l’épée. Étant très douée pour cela, les moqueries qu’elles avaient subies à son arrivée ont cessé et ses compagnons d’armes ont commencé à avoir peur d’elle. Lorsque Riki est mort, lors de l’éboulement d’une tour, Noa s’est retrouvée toute seule, coincée dans un quartier de Gatte à défendre la ville.
À son arrivée sur le Pourfendeur, sa voix était cassée à force de ne parler à personne, elle était étonnée que des gens viennent lui parler. Mais Louis n’a de cesse d’essayer de la faire parler.
Ne pouvant dormir en même temps que Gilles, à cause des ronflements de celui-ci, Julie l’a placée en équipe avec Dimitri et Suzanne. Avec le garçon, elle a très rapidement développé une relation de sœur-frère de cœur. Quant à Suzanne, l’historienne a réussi à créer un lien avec Noa en lui parlant d’histoire et de légende, sentant l’intérêt que portait sa coéquipière à ses sujets.
Ne sachant pas nager, elle fait d’abord confiance à Dimitri pour l’aider puis à Xavier. Plus tard, elle apprendra avec son frère de cœur à nager et même l’apnée.
Extrait
Le traité de Vinon _ Chapitre 6
"Prenant son courage à deux mains, il demanda :
‒ Noa, tu faisais quoi avant la guerre ?
La jeune femme le regarda un instant, puis tous ses coéquipiers qui s’étaient tus et attendaient sa réponse.
Quand ses yeux verts retombèrent sur le visage anxieux de l’adolescent, elle lui sourit, puis répliqua :
‒ Ce n’est pas un secret, Je travaillais dans une ferme aux abords de Gatte.
‒ Tu y faisais quoi ?
‒ Je labourais les champs, je semais la terre, je récoltais… rien de bien intéressant.
‒ Pourquoi tu n’es pas retournée là-bas ?
Noa posa sa fourchette, avala sa bouchée, planta son regard dans celui du garçon et indiqua :
‒ La guerre a changé ma vie. Je n’ai jamais voulu travailler dans une ferme. J’ai eu l’opportunité de faire quelque chose de différent. Les fermiers qui m’employaient ont été tués. Beaucoup de gens comme moi se sont retrouvés sans travail. J’aurais pu chercher une autre place, mais je ne voulais pas rester là-bas. J’y ai vu des choses qui m’ont changées à jamais. À présent, j’ai le courage qu’il me manquait pour prendre ma vie en main.
Dimitri la contempla, ne sachant que dire, ne sachant comment réagir. Olivia vint à son secours :
‒ Et toi Dimitri, tu as beaucoup pêché ?
‒ Oui, la gratifia-t-il. Mon grand-père m’a appris.
‒ J’espère que t’es bon pêcheur !
Le garçon regarda le cuisinier, il indiqua modestement :
‒ Je me débrouille.
La conversation s’orienta vers la pêche et Noa retourna à son assiette. Louis l’observa du coin de l’œil. Depuis qu’elle était arrivée, la jeune femme s’était peu à peu habituée à vivre avec eux. Le cuisinier tentait souvent de la faire parler, avec plus ou moins de résultat. Malgré son bagou, il avait beaucoup de mal à y parvenir, il était bien trop bavard et se faisait avoir à chaque fois."
Interview
d’autrice à personnage, ne soyez pas donc pas surpris par le langage informel de la conversation 😁
Bonjour Noa, pourrais-tu te présenter ?
Je suis Noa, ma biographie est juste au-dessus.
Merci Noa. Tu n’es pas quelqu’un de très causant, mais tu travailles avec de vrais bavards.
C’est exact.
Tu aimes cela ?
Je travaille avec des personnes intéressantes, cela me permet d’apprendre beaucoup de choses, j’aime bien.
Le talent n’existe pas. Je me suis beaucoup exercée, et oui.
Tu comptes beaucoup pour Dimitri, il te voit un peu comme une sœur et passe beaucoup de temps avec toi.
C’est exact. Mais il ne reste pas qu’avec moi, il passe beaucoup de temps avec Julie, Gilles, Louis, Suzanne et avec tout le monde en fait, du moins, tous ceux qui étaient là pour chercher le traité. Il se montre plus méfiant à présent avec les inconnus.
Questions sensibles, ceux qui ne veulent pas être spoliés,
ne les découvrez pas !
Dimitri t’a appris à nager durant le voyage. Tu n’avais pas peur de t’engager sur un navire sans savoir nager ?
Je me suis engagée pour être sur le navire, pas dans l’eau. Savoir marcher ne nous empêche pas de tomber.
Tu as raison. Quand les gens te voient pour la première fois, certains te pensent antipathique, tu n’as pas l’air d’avoir envie que cela change.
Pourquoi j’en aurais envie. C’est leur problème, pas le mien. Je ne vais pas changer ma nature pour les autres, je ne serai plus moi sinon.
De temps en temps, on fait beaucoup de voyage vers Vinon.
Comment les choses évoluent entre vous ?
Je ne sais pas si elles évoluent, on profite des moments où on se voit.
Non.
Pourquoi ?
J’en ai eu marre de vivre en faisant ce que les autres voulaient. Je ne me suis pas engagée sur le Pourfendeur pour m’enchaîner à quelqu’un. J’ai envie de pouvoir accomplir ma vie par moi-même. Xavier comprend mon besoin de liberté. J’ai trouvé un endroit où je suis bien, avec des personnes que j’admire, il est hors de question que je quitte cette famille.
Quel est ton meilleur souvenir de cette aventure ?
La première brise dans les voiles et le sentiment de liberté qu’elle m’a procurée.
Un dernier mot pour la fin ?
...
Si vous voulez lui poser d’autres questions n’hésitez pas à me les envoyer, elle se ferait un plaisir d’y répondre !
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