Rachelle
Nom : Rachelle
Âge : jeune femme
Taille : grande
Voix : exaspérante (bon d’accord, c’est un avis personnel)
Caractère : abominable, hypocrite
Particularité : ne supporte pas Suzanne
Liens : il faudra lire le livre 😁
Métier : esclave, membre temporaire du Pourfendeur
Biographie : L’équipage du Pourfendeur trouve Rachelle inconsciente dans les débris d’un navire ayant pris feu à deux jours d’Anouk.
Découvrant son statut d’esclave, le capitaine Mel lui proposera de devenir commit de cuisine, sa jambe cassée ne lui permettant pas de faire autre chose, le temps d’arriver à Mornille, afin de l’amener à l’ambassade pour qu’elle puisse obtenir des papiers qui la libèreront.
Malheureusement, Rachelle se révèle être une personne abominable. Prenant l’ascendant sur Dimitri, elle essayera par tous les moyens de le faire parler sur la mission que l’équipage du Pourfendeur mène.
À bord de l’autre navire, Rachelle était une esclave prostituée qui rassemblait de nombreuses informations. Informations qui déclencheront de nombreux conflits avec Suzanne que même le capitaine et Julie n’arriveront pas à calmer.
En fait, après avoir découvert ses crimes, personne n’a envie de l’amener à l’ambassade de Mornille, mais Quentin le fera quand même, ce qui n’arrangera pas sa relation déjà compliquée avec Suzanne.
Mais Rachelle n’en restera pas là, ou peut-être qui si. Je ne peux pas en dévoiler plus, sinon je vais spoiler et je n’aime pas quand on me le fait.
Extrait
Le traité de Vinon _ Chapitre 18
"‒ Vous travailliez à bord du navire ?
‒ Oui, je servais les repas et le soir je m’occupais de certains hommes.
‒ Vous avez mal autre part ?
‒ Un peu dans le torse, mais c’est à cause de la fumée.
‒ C’est exact, vous avez des connaissances en médecine ?
Rachelle sourit :
‒ Non, j’ai l’expérience de ce fléau.
Olivia n’ajouta rien, sa patiente était en colère, ce n’était pas le moment d’entrer dans un débat qui de toute évidence serait stérile.
‒ Noa, tu pourrais aller lui chercher de quoi manger s’il te plaît ?
‒ Je sais encore marcher, vous savez !
‒ Ici, ce n’est pas comme sur votre navire, pour aller à la cuisine, il ne faut pas prendre un escalier mais une échelle. J’ai eu du mal à vous recoudre correctement, les sutures ne tiendront pas si vous bougez trop. Vous devez rester tranquille le plus possible.
‒ Est-ce que j’aurais au moins droit à un lit ? Même si je suis en bas de l’échelle sociale, j’avais droit à un lit !
‒ Je suis désolée, si j’en avais un à disposition…
‒ J’en vois un, la coupa la femme, en désignant le lit du capitaine.
‒ Oui, mais il y a une blessée qui est beaucoup plus mal en point que vous dessus.
‒ Alors ici, les criminelles ont la vie belle ! C’est inadmissible !
Cette fois, ce fut Noa qui répondit, perdant son calme :
‒ Mais vous allez la fermer ! Cette gamine a été brûlée sur pratiquement tout son corps, vous, vous avez une vulgaire entaille alors que votre cher capitaine et tous les autres sont morts ! Vous ne pourriez pas juste être contente d’être en vie et de vous en sortir aussi bien !
La blessée fit la moue et n’ajouta plus un mot. Une fois sûre que celle-ci ne répliquera pas, Noa s’en alla lui chercher de la nourriture.
‒ Votre assistante a un sale caractère !
‒ Ce n’est pas mon assistante, c’est mon amie et vous l’avez bien mérité. Elle a passé des heures entières sur le corps de la fillette pour que je puisse vous soigner correctement.
‒ Pourtant elle n’a pas l’air bien aimable.
‒ Vous savez, on ne doit pas toujours se fier aux apparences.
‒ Je sais pourquoi vous dites ça, mais c’est bon pour vous aussi. D’accord elle est mignonne, d’accord elle est marquée à vie, mais à cause d’elle, j’avais plein d’amis qui étaient marquées à vie.
‒ Comment ça ?
‒ J’ai beau travailler sur un navire, je suis une esclave, comme pratiquement tout l’équipage. Comment je vais faire pour me soigner ? Qui voudra m’employer ?
‒ Vous êtes esclave ?
‒ Oui. J’avais eu beaucoup de chance, j’avais un bon employeur. Qui veut acheter un boulet ? Mon prochain maître sera sûrement moins bon.
‒ Mais qui à part vous sait que vous en êtes une ? Repartez de zéro, en tant que femme libre.
‒ Et les papiers ? Je ne peux pas les inventer. Et ils ne sont pas gratuits ! En plus, les autorités n’aiment pas les donner.
‒ À Anouk, c’est peut-être vrai, mais pas partout.
‒ Mais je n’ai pas de quoi me payer un voyage, je n’ai plus rien.
‒ Pour cela, je peux peut-être faire quelque chose, précisa le capitaine qui entrait dans sa cabine.
‒ Et vous êtes ?
‒ Je suis le capitaine de ce navire.
[...]
La blessée réfléchit un instant avant de demander :
‒ C’est combien pour aller à Gatte ?
‒ Un échange de services.
‒ Comment ça ? se méfia son interlocutrice.
‒ Oh, rien de bien insurmontable, commis de cuisine, ça vous irait ?
‒ J’ai pas le droit d’aller à la cuisine.
Le capitaine échangea un bref regard avec Olivia, celle-ci expliqua :
‒ Il ne faut pas qu’elle passe son temps à monter et descendre des échelles, ses sutures ne tiendront pas.
‒ Je sais que ce que je vais vous proposer n’est pas l’idéal, mais si on vous descend à la cuisine et qu’on vous installe votre lit dans la cale avec les marchandises, vous accepteriez ?
‒ Sans aucun problème, tout sauf remettre les pieds à Anouk.
‒ Bien, nous allons tout mettre en place, puis Gilles et Louis vous aideront à descendre. On peut vous tutoyer ?
‒ Vous pouvez m’appeler comme vous le souhaitez vu ce que vous faites pour moi !
Mel sourit, puis s’en alla, suivit de Noa.
‒ Il est chouette votre capitaine.
Olivia sourit :
‒ C’est vrai. Il faudra faire attention à votre blessure. Vous travaillez depuis longtemps sur des bateaux ?
‒ Assez pourquoi ?
‒ Pour être au courant. Savoir si je dois m’en faire que vous soyez debout.
‒ Et ?
‒ Si vous êtes…
‒ Si tu es, la coupa Rachelle. On est collègue maintenant.
‒ Oui, sourit celle-ci. Si tu es habituée, ton corps ne se déplacera pas de la même façon et le tangage du navire te gênera moins.
‒ Alors ne t’en fais pas, ça fait bien vingt ans que je travaille sur des navires."
Interview
d’autrice à personnage, ne soyez pas donc pas surpris par le langage informel de la conversation 😁
Bonjour Rachelle.
Bonjour.
Nous sommes ici pour discuter de ta participation au roman le traité de Vinon. Comme les questions sont assez sensibles, nous allons directement passer à la catégorie ci-dessous.
Comme tu veux.
Questions sensibles, ceux qui ne veulent pas être spoliés,
ne les découvrez pas !
Que veux-tu savoir ?
Eh bien, il y a eu un malheureux incendie sur le navire où je travaillais et le Pourfendeur m’a repêché. Olivia a réparé ma jambe et le capitaine m’a embauchée en contrepartie de m’amener dans un pays où je serai libre.
Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.
Il y a eu en effet une divergence d’opinions.
C’est comme ça que tu appelles ça toi ?
Oui, avec Suzanne, c’était impossible de se mettre d’accord. Elle croit qu’elle a toujours raison. Mais elle ne connaît rien à la vie, la vraie, elle n’a vécu qu’à travers des bouquins.
En fait, tu es jalouse.
Ne dis pas n’importe quoi.
Je n’aime pas en parler, les gens se font une fausse idée de moi après.
Et qu’elle est ta vraie idée de toi ?
Moi, je suis une humble esclave qui essaie de survivre dans ce monde cruel.
Tu n’as pas l’impression de justement aider ce monde à être cruel ?
Si, un peu, mais c’est tellement plus marrant. Je ne vois pas pourquoi je serais la seule à avoir des difficultés. Justement, je pousse les gens à dépasser leurs limites. Je les aide à progresser.
Ce n’est pourtant pas l’impression que tu donnes.
Oui, mais là, ce n’est que ton avis.
Un dernier mot pour la fin ?
C’est avec grand plaisir que je vous retrouverai à bord du traité de Vinon !
Si vous voulez lui poser d’autres questions n’hésitez pas à me les envoyer, elle se ferait un plaisir d’y répondre !
Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous !